Passionné d'art ancien comme moderne depuis son plus jeune âge, Clément Brugier a toujours aimé dessiner au fond de la classe. Poussé par ses proches à suivre des études en commerce plutôt qu'en art. Après avoir travaillé pendant quelques années comme Responsable Marketing, il se rend compte qu’il ne veut pas travailler pour gagner de l’argent mais pour vivre de sa passion : le dessin.

Sous ses initiales CB, la démarche artistique de Clément à travers ses toiles est de dénoncer le capitalisme, et notamment un phénomène qui en est issu : l’urbanisation. Ses toiles sont saturées, sans espace vide même sur les bordures, pour donner un effet de ville infinie. L’objectif est de transmettre un sentiment d’étouffement, de malaise, à celui qui la regarde trop longtemps. La ville, comme le capitalisme, est omniprésente, et on ne peut en sortir. A l’intérieur de ces villes, se dessinent des objets qui rajoutent un sens particulier à chaque œuvre : des plantes, pour se souvenir qu’avant la ville, la nature était seule reine. Des phénomènes naturels pour rappeler que nous vivons sur une planète unique. Des armes pour rappeler la violence et les injustices que sème le capitalisme. Des outils inventés par l’homme pour exploiter les ressources naturelles, etc.

En parallèle, il s’est lancé dans son autre passion : le tatouage. Dans cet artisanat il se spécialise dans le style traditionnel et le style ignorant et exerce à Toulouse sous le pseudo de Bruge_tattoo